
16 novembre 2023
Près de 180 peupliers de la plaine sportive de La Ponétie à Aurillac vont devoir être abattus. Un projet de reboisement, le long des berges de la Jordanne débutera cet hiver pour atténuer les risques de chute d'arbres et d'inondation...
Plantés il y a près de cinquante ans et s'étendant sur plus d'un kilomètre, ces arbres arrivent aujourd'hui en fin de vie. La nécessité d'agir rapidement s'est fait sentir après la chute d'un arbre au cours de l'été sur la presqu'île de La Ponétie.
La municipalité d'Aurillac s'engage à planter deux arbres pour chaque arbre abattu.
80 % des peupliers à abattre
Prévu pour démarrer mi-décembre et durer de quatre à six semaines (selon les conditions météorologiques et la stabilité des sols), le projet consiste à abattre manuellement les arbres identifiés, soit environ 80 % des peupliers.
L'abattage se fera entièrement à partir des berges pour éviter d'endommager le lit de la rivière.
"Aujourd'hui, ils vieillissent, deviennent de plus en plus fragiles, développent des parasites, et multiplient les risques de chute", Pierre Mathonier, président de la CABA.
En attendant la repousse de la végétation existante, certains peupliers seront temporairement conservés afin de fournir l'ombre nécessaire à la rivière et de créer des zones de refuge pour la faune.
Après coupe, les grumes les plus fines seront utilisées comme bois de construction. Le reste, impropre au sciage, sera broyé et transformé en copeaux de bois puis valorisé pour le chauffage local.
Entre 700 et 800 arbres et arbustes replantés
Après cette première phase d'abattage, entre 700 et 800 arbres et arbustes, dont des frênes, des aulnes, encore des noisetiers, adaptés aux milieux aquatiques, seront replantés à la fin de l'hiver. Ces espèces contribueront à densifier et à diversifier la végétation existante, tout en contribuant à la biodiversité.
Pour protéger ces plantations et assurer leur croissance, des clôtures seront installées autour des prairies pâturées.
Dans le cadre de la protection des berges et du fleuve, des points d'eau avec rampes stabilisées seront créés pour limiter les déambulations du bétail dans le cours d'eau, responsables de dégradations et de pollutions.
Au fur et à mesure de l'avancement du projet, le site sera sécurisé pour permettre un accès maximal aux installations.
@Ludwig Delmas
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