Légende de gauche à droite : Alexandre Kesteloot directeur de cabinet du préfet, Phiippe Loos Préfet du Cantal et le colonel Cortot commandant du groupement de gendarmerie du Cantal
Le Cantal se distingue une nouvelle fois comme l'un des territoires les plus sûrs de France. Selon les statistiques dévoilées par la préfecture le mardi 4 février, le département est qualifiée de "préservée" par Philippe Loos, préfet du Cantal. Ces données confirment une tendance encourageante pour les habitants du territoire.
Les chiffres de 2024 confirment la bonne santé sécuritaire du Cantal. Parmi les faits marquants, on note :
- Aucun homicide signalé sur l’ensemble de l’année.
- 234 cas de coups et blessures intrafamiliaux, soit une baisse significative de 25 % par rapport à 2023. Avec un taux de 1,6 fait pour 1 000 habitants, le Cantal se positionne bien en dessous de la moyenne nationale de 2,8.
- 99 cambriolages de logements ont été recensés, ce qui représente un taux de 1,9 pour 1 000 habitants, contre 5,9 au niveau national. Malgré une hausse de 20 % par rapport à 2023, ces chiffres demeurent faibles à l'échelle nationale.
- 97 vols dans des véhicules, marquant une baisse de 38 % par rapport à l’année précédente.
Ces résultats témoignent d’une sécurité globale renforcée sur le territoire.
Le tableau est cependant nuancé par une hausse des violences sexuelles. En 2024, 259 cas ont été signalés, soit une augmentation de 12 % par rapport à 2023 et de 151 % en cinq ans. Cette tendance s'explique en partie par une libération progressive de la parole des victimes.
Le préfet Philippe Loos appelle à une mobilisation générale face à ces chiffres : « Bien que le taux cantalien corresponde à la moyenne nationale de 1,8 fait pour 1 000 habitants, ces données doivent attirer notre vigilance. »
Les escroqueries, comprenant notamment les fraudes numériques, ont légèrement diminué, passant de 288 faits en 2023 à 273 en 2024. Le Cantal poursuit sa lutte active contre la cybercriminalité, phénomène en constante évolution.
En matière de vols sans violence contre les personnes, une nette baisse est également observée : 416 faits recensés en 2024, bien en deçà des niveaux d’avant la crise sanitaire.
La sécurité quotidienne des Cantaliens est assurée par une présence renforcée des forces de l'ordre, avec une mobilisation accrue sur le terrain. En 2024, la police et la gendarmerie ont multiplié les contrôles, notamment pour lutter contre l’insécurité routière.
Ces efforts conjoints participent à maintenir le Cantal parmi les départements les plus sûrs de France.
Malgré certaines augmentations ponctuelles, le Cantal reste une terre exemplaire en matière de sécurité. « Nous sommes sur les seuils les plus bas qui soient », rappelle Philippe Loos. Les efforts conjoints des institutions locales et des citoyens contribuent à renforcer cette position enviable.
©Jordanne FM