Philippe Loos, nouveau préfet du Cantal : Proximité, agriculture et sécurité en priorité


13 novembre 2024

Installé officiellement le 11 novembre, Philippe Loos a tenu sa première conférence de presse ce mardi 12 novembre, à Aurillac. Le nouveau préfet du Cantal, successeur de Laurent Buchaillat, a partagé son parcours et détaillé ses priorités pour le département.

Une nomination honorifique

À 54 ans, Philippe Loos se voit confier son premier poste de préfet. "C’est un honneur d’avoir été nommé ici, dans le Cantal ", a-t-il déclaré.

Ce département, il le connaît bien : il y a passé une partie de son adolescence, fréquentant le lycée Émile-Duclaux à Aurillac, alors que son père exerçait comme juge d’instruction. 

Agriculture : première priorité

Le nouveau préfet place l’agriculture au cœur de ses préoccupations. Il a déjà rencontré le président de la FDSEA, pour engager un dialogue.

"Je veux bâtir une relation de confiance avec les agriculteurs".

Conscient des défis à venir, notamment sur le plan économique et climatique. Concernant l’accord UE-Mercosur, il rappelle que la France n'y est pas favorable, insistant sur la nécessité d’un dialogue avec les acteurs locaux.

Un préfet de proximité

Philippe Loos se veut accessible, aussi bien pour les élus que pour les habitants : "Pour moi, chaque problème, quel que soit le territoire ou l’élu concerné, mérite une attention égale".

Il entend être "un préfet de proximité", toujours disponible pour accompagner les dossiers locaux.

Sécurité routière : tolérance zéro

La sécurité routière est une cause qui "le touche personnellement", a-t-il confié, promettant des actions renforcées. Contrôles, prévention et sensibilisation seront intensifiés. "L’insécurité routière est inacceptable. Je n’aurai aucune tolérance pour les comportements dangereux".

Une sensibilité accrue aux risques naturels

Fort de son expérience face aux catastrophes, Philippe Loos se dit particulièrement vigilant sur les questions de prévention des risques. « Je suis intransigeant sur la constructibilité en zones à risques », a-t-il avertit.

« L’État doit être exemplaire pour éviter des drames évitables. »

Dans le Cantal, les coulées de boue et les inondations seront surveillées de près. 

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