13 février 2023
Le Stade Aurillacois s'est imposé dans la douleur contre l'US Carcassonne vendredi soir, un succès 30-26 acquis dans les dernières minutes du match. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'Aurillac revient de très loin...
Après trois défaites, les hommes de Roméo Gontineac ont enfin gagné en 2023, mais que ce fût dur, voir laborieux dans le premier acte.
Une première mi-temps à oublier
Le Stade Aurillacois s'est compliqué le match d'entrée de jeu en encaissant deux essais par Clavières (15e) et Carbou (26e). Vites handicapés par un retard de 14 points, les Cantaliens n'étaient "tout simplement par rentrés dans le match", selon le coach adjoint Mathieu Lescure.
Pour Jimmy Yobo, les Aurillacois "n'ont pas su répondre dans l'engagement, et sont restés hyper stériles avec le ballon".
À la pause, les joueurs du Stade Aurillacois étaient menés 13-23 par une équipe de Carcassonne, qui profitaient aisément des cadeaux des locaux.
Aurillac est revenu avec d'autres intentions après la pause
Mais comme un match de rugby dure 80 minutes voir plus, les Aurillacois ont réagi en seconde période en mettant les ingrédients nécessaires pour gagner un match. Mathieu Lescure était "satisfait de la réaction de ses joueurs", même s'il regrettait "le manque de maîtrise".
Le technicien aurillacois a également souligné la très mauvaise performance de son équipe en touche. Un secteur qui avait pourtant été bonifiée par l'arrivée de Cameron Dodson, mais qui semble manquer de confiance actuellement.
Les Aurillacois se sont "recentrés sur eux-mêmes" à la pause, c'est ce que nous a confirmé Jimmy Yobo.
Jimmy Yobo a une nouvelle fois prouvé son importance au sein du collectif aurillacois. Le leader de la défense aurillacoise s'est même offert le luxe d'une sublime passe décisive sur un pas pour Anderson Neisen. N'en déplaise à certains, Jimmy Yobo est indispensable au Stade Aurillacois.
Jean Alric, un stade habitué aux come-back de son équipe
Comme souvent depuis le début de l'ère Gontineac, le Stade Aurillacois est revenu de très loin à Jean Alric. Pour un phénomène éphémère, nous aurions pu parler de miracle. Mais lorsqu'il devient récurrent, il serait sûrement plus approprier d'utiliser les notions de force de caractère ou de persévérance, que le technicien roumain semble vouloir ancrer dans la tête de ses joueurs.
Et même si la première mi-temps est à vite oublier pour les Aurillacois, la résilience (pour employer un mot à la mode) dont font preuve les joueurs du Stade Aurillacois, est assez impressionnante.
@Guillaume TILLY
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